Orée - Caves Ackerman 2022 - avec Lora Cabourg
Suite aux séries produites au Quai d’Angers, au Théâtre Foirail et au Mystère des Faluns, Orée s'attache à développer ce personnage fondateur qui vit, rêve, évolue dans le noir.
J’ai cherché à caractériser ce personnage. En lui donnant une trajectoire dans un premier temps, composée de quelques mots clés : émergence, métamorphose, détresse, seuil. Lora Cabourg a permis de moduler et concrétiser cette première approche à travers nos discussions puis son interprétation. Sa danse, très ludique, a profondément imprégné le personnage.
Esthétiquement j’ai cherché à garder le noir très présent, intime, malgré le lieu extraordinaire dans lequel nous avons pu évoluer grâce à la générosité des Maisons de vins Orchidées. Les caves d’Ackerman sont immenses et riches d’ambiances très différentes. D’une part, de grands espaces habités par un certain nombre d’oeuvres avec lesquelles nous avons pu composer. D’autre part des galeries non éclairées, interdites au public, porteuses d’un imaginaire bien plus inquiétant. On retrouve aussi le flash qui permet d’invoquer le spectateur au sein de la narration, comme adjuvant, et souligner son rôle dans la construction de l’image même.
Cet aspect est également mis en avant par les textes qui insistent sur l’importance de la participation du spectateur dans la construction du personnage éponyme naissant. Orée. J’aime que ce nom, au delà de sa portée intrinsèque, fasse écho au personnage d’Auri, de Patrick Rothfuss, évoluant elle-aussi dans les profondeurs.
Pour moi, dont le langage premier est le poème, pouvoir y associer l’image est une réalisation qui n’allait pas de soi. Je suis content d’y être parvenu sur ce projet.
- exposé en juillet et septembre 2022, au Logis de la Constantinière
Orée - Caves Ackerman 2022 - avec Lora Cabourg
Suite aux séries produites au Quai d’Angers, au Théâtre Foirail et au Mystère des Faluns, Orée s'attache à développer ce personnage fondateur qui vit, rêve, évolue dans le noir.
J’ai cherché à caractériser ce personnage. En lui donnant une trajectoire dans un premier temps, composée de quelques mots clés : émergence, métamorphose, détresse, seuil. Lora Cabourg a permis de moduler et concrétiser cette première approche à travers nos discussions puis son interprétation. Sa danse, très ludique, a profondément imprégné le personnage.
Esthétiquement j’ai cherché à garder le noir très présent, intime, malgré le lieu extraordinaire dans lequel nous avons pu évoluer grâce à la générosité des Maisons de vins Orchidées. Les caves d’Ackerman sont immenses et riches d’ambiances très différentes. D’une part, de grands espaces habités par un certain nombre d’oeuvres avec lesquelles nous avons pu composer. D’autre part des galeries non éclairées, interdites au public, porteuses d’un imaginaire bien plus inquiétant. On retrouve aussi le flash qui permet d’invoquer le spectateur au sein de la narration, comme adjuvant, et souligner son rôle dans la construction de l’image même.
Cet aspect est également mis en avant par les textes qui insistent sur l’importance de la participation du spectateur dans la construction du personnage éponyme naissant. Orée. J’aime que ce nom, au delà de sa portée intrinsèque, fasse écho au personnage d’Auri, de Patrick Rothfuss, évoluant elle-aussi dans les profondeurs.
Pour moi, dont le langage premier est le poème, pouvoir y associer l’image est une réalisation qui n’allait pas de soi. Je suis content d’y être parvenu sur ce projet.
- exposé en juillet et septembre 2022, au Logis de la Constantinière