Orée - Caves Ackerman 2022 - avec Lora Cabourg
Suite aux séries produites au Quai d’Angers, au Théâtre Foirail et au Mystère des Faluns, Orée s'attache à développer cette entité qui vit, rêve, évolue dans le noir.
J’ai cherché à caractériser ce personnage. En lui donnant une trajectoire composée de quelques mots clés : émergence, métamorphose, détresse, seuil. Lora Cabourg a permis de moduler et concrétiser cette première approche à travers nos discussions puis son interprétation. Sa danse, très ludique, a profondément imprégné le personnage.
Esthétiquement j’ai gardé le noir très présent, intime, malgré le lieu extraordinaire dans lequel nous avons pu évoluer grâce à la générosité des Maisons de vins Orchidées. Les caves d’Ackerman sont immenses et riches d’ambiances très différentes. D’une part, de grands espaces habités par un certain nombre d’oeuvres avec lesquelles nous avons pu composer. D’autre part des galeries non éclairées, interdites au public, porteuses d’un imaginaire bien plus inquiétant. J'ai conservé le flash dans la composition. Il permet d’invoquer le spectateur au sein de la narration, comme adjuvant, et souligner son rôle dans la construction de l’image même.
Cet aspect est également mis en avant par les textes qui insistent sur l’importance de la participation du spectateur dans la construction du personnage éponyme naissant. Orée. J’aime que ce nom, au delà de sa portée intrinsèque, fasse écho au personnage d’Auri, de Patrick Rothfuss, évoluant elle-aussi dans les profondeurs.
Pour moi, dont le langage premier est le poème, pouvoir y associer l’image est une réalisation qui n’allait pas de soi. Je suis content d’y être parvenu sur ce projet.
Orée - Caves Ackerman 2022 - avec Lora Cabourg
Suite aux séries produites au Quai d’Angers, au Théâtre Foirail et au Mystère des Faluns, Orée s'attache à développer cette entité qui vit, rêve, évolue dans le noir.
J’ai cherché à caractériser ce personnage. En lui donnant une trajectoire composée de quelques mots clés : émergence, métamorphose, détresse, seuil. Lora Cabourg a permis de moduler et concrétiser cette première approche à travers nos discussions puis son interprétation. Sa danse, très ludique, a profondément imprégné le personnage.
Esthétiquement j’ai gardé le noir très présent, intime, malgré le lieu extraordinaire dans lequel nous avons pu évoluer grâce à la générosité des Maisons de vins Orchidées. Les caves d’Ackerman sont immenses et riches d’ambiances très différentes. D’une part, de grands espaces habités par un certain nombre d’oeuvres avec lesquelles nous avons pu composer. D’autre part des galeries non éclairées, interdites au public, porteuses d’un imaginaire bien plus inquiétant. J'ai conservé le flash dans la composition. Il permet d’invoquer le spectateur au sein de la narration, comme adjuvant, et souligner son rôle dans la construction de l’image même.
Cet aspect est également mis en avant par les textes qui insistent sur l’importance de la participation du spectateur dans la construction du personnage éponyme naissant. Orée. J’aime que ce nom, au delà de sa portée intrinsèque, fasse écho au personnage d’Auri, de Patrick Rothfuss, évoluant elle-aussi dans les profondeurs.
Pour moi, dont le langage premier est le poème, pouvoir y associer l’image est une réalisation qui n’allait pas de soi. Je suis content d’y être parvenu sur ce projet.